La fausse ptose mammaire désigne une chute apparente des seins où l’aréole reste en position correcte mais le volume glandulaire descend. Cette condition diffère de la véritable ptose mammaire.
Le diagnostic repose sur l’observation clinique de la position de l’aréole par rapport au pli sous-mammaire. Ce détail détermine la stratégie chirurgicale adaptée.
Le traitement repose généralement sur une mastopexie ou un remodelage mammaire, visant à repositionner les tissus et harmoniser la silhouette de la poitrine.
Chaque cas doit être évalué individuellement afin de choisir entre lifting, augmentation ou association des deux, selon l’anatomie et les attentes de la patiente.
Définition | Malgré une aréole/mamelon en position anatomique correcte, la partie inférieure du sein s’affaisse suite à une perte d’élasticité cutanée. |
Causes |
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Symptômes |
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Diagnostic |
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Méthodes de traitement | Méthodes non chirurgicales : Procédures stimulant le collagène cutané ou soutien-gorge adapté. Peu efficaces si la laxité est modérée à sévère.
Méthodes chirurgicales :
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Candidats appropriés |
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Risques & Complications |
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Qu’est-ce que la pseudoptose mammaire ?
La pseudoptose mammaire (ou « fausse ptôse ») désigne l’affaissement du pôle inférieur du sein, alors que le complexe aréole-mamelon (CAM) reste positionné au niveau ou au-dessus du sillon sous-mammaire. La caractéristique essentielle est que le mamelon ne descend pas sous le niveau du sillon.
Selon la littérature médicale, la pseudoptose est confirmée si le mamelon reste au niveau ou au-dessus du sillon sous-mammaire, tandis que l’aspect tombant concerne surtout la partie inférieure du sein. Imaginez un cintre où le crochet (le mamelon) reste à sa place, mais le bas du vêtement pend vers le bas.
Quelle est la différence entre pseudoptose et vraie ptôse ?
La différence principale réside dans la position du mamelon.
Vraie ptôse mammaire :
- Le mamelon descend sous le sillon sous-mammaire.
- Le tissu mammaire dans son ensemble chute vers le bas, le pôle supérieur du sein est vidé, le pôle inférieur affaissé.
- Visuellement, le mamelon est plus bas que la normale.
Pseudoptose mammaire :
- Le mamelon reste au niveau ou au-dessus du sillon sous-mammaire.
- Le relâchement touche principalement la partie inférieure, créant une apparence « distendue » sous le mamelon.
- Le pôle supérieur est souvent vidé, mais le mamelon n’est pas franchement abaissé.
Comment pose-t-on le diagnostic ?
- Examen clinique : Contrôle du positionnement du mamelon et de la forme du sein, recherche d’un excès cutané dans le bas du sein.
- Mesures et photos : Distances (clavicule-mamelon…) utiles pour le suivi et la planification.
- Antécédents du patient : Variations de poids, grossesses, allaitement, antécédents familiaux, interventions mammaires.
- Élimination d’une vraie ptôse : Si le mamelon reste en haut, il s’agit bien d’une pseudoptose.
Quelles sont les causes de la pseudoptose ?
- Âge et perte d’élasticité : Les fibres de collagène et d’élastine se détériorent, la peau ne soutient plus le pôle inférieur.
- Variations pondérales : Les cycles de prise/perte de poids distendent la peau et favorisent la laxité.
- Grossesse et allaitement : Après la grossesse, la glande mammaire diminue de volume, la peau reste distendue.
- Facteurs structurels/génétiques : Certaines morphologies prédisposent à un pôle inférieur plus long.
- Chirurgies mammaires antérieures : Certaines techniques ou une cicatrisation imparfaite peuvent accentuer la laxité inférieure.
Solutions non chirurgicales
Toutes les pseudoptoses ne nécessitent pas de chirurgie. Les cas légers, sans gêne majeure, peuvent être améliorés par :
- Soutien-gorge adapté : Un bon maintien limite l’effet tombant du pôle inférieur.
- Renforcement musculaire : Les exercices des pectoraux et du dos peuvent légèrement relever la poitrine (mais n’agissent pas sur la peau relâchée).
- Soins topiques : Certaines crèmes ou soins peuvent hydrater et raffermir modérément la peau.
- Radiofréquence, laser, ultrasons : Peuvent stimuler le collagène, mais le résultat est souvent discret sur le sein.
- Hygiène de vie : Éviter les variations de poids, adopter une alimentation équilibrée, cesser de fumer…
Options chirurgicales pour la pseudoptose
- Augmentation mammaire (prothèses) : En cas de perte de volume globale, la pose d’un implant permet de regonfler le pôle inférieur, surtout via la technique « dual plane » (sous muscle + sous glandulaire).
- Mastopexie (lifting mammaire) : On retire l’excès de peau dans la partie inférieure, on remodèle la glande. Si le mamelon n’a pas besoin d’être beaucoup remonté, un mini-lifting ou une résection du pôle inférieur peut suffire.
- Techniques spécifiques (périmamelonnaire, en « B »…) adaptées à chaque cas.
- Lipofilling : Le transfert de graisse (souvent associée) restaure le volume et améliore la forme, bien que le résultat dépende de la prise de greffe.
Quand la chirurgie est-elle indiquée ?
- Degré du relâchement : Si la gêne est importante (esthétique ou fonctionnelle), la chirurgie offre la solution la plus durable.
- Échec des méthodes conservatrices : Lorsque le maintien ou les exercices ne suffisent plus.
- Confort physique : Macération, rougeurs ou infections sous le sein peuvent justifier une chirurgie.
- Bonne santé générale et attentes réalistes.
Déroulement et récupération
- Consultation, mesures, examen clinique et éventuellement imagerie
- Bilan sanguin, consultation anesthésie
- Choix de la technique, type d’incision, volume à corriger
- Intervention sous anesthésie générale, 1 à 3h selon la complexité
- Port d’un soutien-gorge de contention après l’opération
- Reprise des activités douces sous quelques jours, sport et efforts intenses après plusieurs semaines
- Résultat définitif au bout de plusieurs mois (cicatrisation, stabilisation du volume)
Risques et complications possibles
- Saignement et infection : Risque maîtrisé par l’asepsie et parfois des antibiotiques
- Cicatrices : Varient selon la technique et la capacité de cicatrisation individuelle
- Récidive de la chute (« bottoming out »): Possible si les tissus restent faibles
- Asymétrie ou insatisfaction : Rare, possibilité de retouche
- Modification de la sensibilité du mamelon : Souvent temporaire
Prévenir l’évolution du relâchement mammaire
- Poids stable
- Exercice régulier (soutien musculaire du thorax)
- Soutien-gorge adapté (notamment lors d’activités sportives)
- Mode de vie sain (éviter tabac, excès d’alcool, alimentation équilibrée, hydratation)
- Protection solaire (préserve l’élasticité cutanée)
Retrouver la confiance en soi
La pseudoptose mammaire (« fausse ptôse ») correspond à un relâchement du pôle inférieur avec un mamelon resté en position normale. Surtout esthétique, ce souci peut impacter l’image de soi. Bonne nouvelle : des solutions chirurgicales et non chirurgicales existent. La chirurgie est à envisager pour les cas marqués ou gênants.
Le maintien des résultats passe par un suivi médical, le port d’un soutien-gorge adapté, une hygiène de vie stable. En cas de doute ou de gêne persistante, un avis spécialisé permet de définir la meilleure stratégie et d’obtenir un résultat naturel qui renforce la confiance et le bien-être.
Foire Aux Questions
Quelles sont les causes de la pseudoptose mammaire ?
La pseudoptose survient généralement à cause d’une diminution du volume mammaire et d’un relâchement du tissu mammaire. La grossesse, l’allaitement et les variations rapides de poids en sont les principales causes.
Chez qui la pseudoptose mammaire est-elle plus fréquente ?
Elle est plus fréquente chez les femmes ayant accouché, allaité ou subi d’importantes variations de poids. Le risque augmente également avec l’âge, lorsque les tissus de soutien s’affaiblissent.
Quelle est la différence entre pseudoptose et ptose véritable ?
Dans la ptose véritable, le mamelon descend sous le sillon sous-mammaire, tandis que dans la pseudoptose, le mamelon reste au-dessus mais le tissu mammaire s’affaisse.
La pseudoptose disparaît-elle spontanément après la grossesse ?
La perte de volume mammaire après la grossesse est généralement permanente. Les exercices peuvent renforcer les muscles, mais le relâchement cutané et tissulaire ne disparaît généralement pas sans chirurgie.
Les exercices sont-ils efficaces contre la pseudoptose mammaire ?
Les exercices peuvent raffermir les muscles pectoraux et améliorer partiellement l’apparence. Toutefois, la perte de volume et le relâchement cutané ne peuvent être totalement corrigés par l’exercice seul.
Quelles interventions esthétiques sont pratiquées pour traiter la pseudoptose mammaire ?
On pratique généralement une augmentation mammaire par implants ou une combinaison d’implants et de lifting mammaire. Le choix dépend de la morphologie et des attentes de la patiente.
Un implant en silicone est-il toujours nécessaire pour traiter la pseudoptose ?
Pas toujours. Dans certains cas, un simple lifting mammaire peut suffire. Cependant, en cas de perte de volume importante, l’implant permet un résultat plus plein et plus ferme.
Quel est le processus de récupération après une chirurgie de pseudoptose mammaire ?
La plupart des patientes reprennent leurs activités quotidiennes en quelques jours. La guérison complète et le résultat final prennent 2 à 3 mois. Le port d’un soutien-gorge spécial est recommandé.
Les résultats de la chirurgie sont-ils permanents ?
Les résultats durent de nombreuses années. Toutefois, l’âge, les variations de poids ou une nouvelle grossesse peuvent entraîner une récidive de la déformation.
Quel est l’impact de la pseudoptose mammaire sur la confiance en soi ?
Les déformations mammaires peuvent entraîner une perte de confiance en soi. Après l’opération, l’apparence plus ferme et plus galbée des seins réduit les préoccupations esthétiques et améliore le bien-être psychologique.

Le Dr Erman Ak, l’un des meilleurs chirurgiens esthétiques et plasticiens de Turquie, a effectué sa spécialisation à la Faculté de médecine Çapa de l’Université d’Istanbul. Il a suivi une formation avancée en microchirurgie à Taïwan et, en tant que boursier ISAPS en Italie, une formation en esthétique du visage et du sein. Titulaire du certificat de qualification en chirurgie plastique esthétique de l’Union européenne délivré par l’EBOPRAS, le Dr Ak a contribué à la création du département de chirurgie plastique de l’hôpital Çam de Başakşehir et de l’hôpital Sakura. Il accueille actuellement des patients turcs et étrangers dans sa clinique de Nişantaşı.